Cet homme pue le crime ! [Par Sénouvo Agbota ZINSOU]

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Il a encore réprimé, molesté, blessé, tué, versé le sang, cet homme-système parce que pacifiquement, le samedi 19 août 2017, le peuple, à l’appel du Parti National Panafricain, un mouvement qui monte et qui risque de lui porter un coup décisif, veut le dégager d’un trône usurpé
Cet homme est faux, je l’avais déjà dit, cet homme est un faux, d’une essence fausse parmi les humains. On le sait déjà, insensible à toutes valeurs humaines. Cela aussi, on le sait.
Cet homme, l’homme Gnassingbé est le fils de Klatchaa, le cadavre de crocodile. Il pue la mort, l’abomination, la désolation, le blasphème. Sa horde brutale, sa chevauchée meurtrière de klatchaa ! Klatcha a! Kliyaa quand elle se déchaîne est toujours la même, déboulant du haut de son tas d’immondices, prête à envahir, massacrer, transformer un pays en champ d’horreur…
Vous avez voulu le purifier, cet homme-système ? Avec du sang des animaux ? Il ne lui convenait que du sang de cochon, la plus impure des créatures selon la tradition. Je l’ai dit mais vous ne m’avez pas cru. En vain avez-vous sacrifié bœufs, cabris, moutons, poulets…En vain ? Non pas vraiment, parce que vous aimez vous-même la viande. Alors, vous ne reculez pas devant celle des cochons et des chiens. Amas de viandes inutiles devant des charognards qui les affectionnent et s’y précipitent, voulant en dévorer chacun le maximum, charogne sans vergogne, hommes tombés à la renverse en plein marché ( wo dje anyi le asidome kpↄ). Dénudés sans vous en rendre compte. « bubume dje babame , bubume bu ɖo babame !» ( honorables dont l’honneur est perdu dans la boue, je l’ai dit aussi une fois) ! Boue de boue ! Hommes faits boue à force de se vautrer dans la boue, incapables de s’en détacher.

Et lui, cadavre spirituel et moral, comme vous le savez déjà, il s’enfle, nous prend notre espace vital, nous empeste l’air, nous empêche de respirer. Sa pestilence augmente et remplit tout le Togo.
Cet homme est faux et vous le suivez dans son cortège de fausseté, vous croyez habiller, maquiller , embellir sa fausseté ! Vous pensez couvrir sa pestilence d’un parfum agréable…Que sont vos discours, déclarations, vos postures d’hommes politiques, ayant, comme je l’ai écrit dans Le Club ( éd. Haho 1984), une carte de visite particulièrement bien chargée ? Vous, membres avoués ou inavoués du Club, chasseurs de postes et de titres, ne savez-vous pas que vos butins, les titres, dans le système Gnassingbé, système pourri de cadavres sont de la boue aux yeux des vrais hommes de valeur ?

L’homme de bien, l’homme qui croit aux valeurs évite tout contact, tout lien avec un tel homme qui n’en est pas réellement un, de peur de mourir spirituellement comme lui.
Irresponsabilité, fausseté, mensonge sont les vêtements dont se couvrent eux-mêmes tous ceux, encore humains ayant en eux quelques brins de valeurs encore qui s’associent, d’une manière ou d’une autre avec cet homme, l’homme Gnassingbé, le cadavre spirituel.

Ou bonimenteurs criant : « Réformes ! Réformes ! » sachant bien qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais tant que le cadavre de crocodile occupe l’espace.

Vous parlez de retenue, sachant dans votre for intérieur que l’homme–système, l’homme Gnassingbe, n’en connaît aucune, de retenue quand il s’agit de son pouvoir. Prétendez-vous avoir le pouvoir, par votre verbe « magique », de retenir son bras quand il massacre les populations, quand il verse le sang, quand il viole la constitution, les lois, les accords…quand il pénètre dans les domiciles pour molester, quand il allume l’incendie dans des lieux publics… Par votre verbe « magique », vos incantations ( On nous a volés ! On nous a volés !) arrêterez-vous sa main experte qui manipule les résultats des élections ?

Complicité de crime est le mot qui qualifie tout ce que vous faites en compagnie de cet homme ou des hommes de ce système : cadres de dialogue ( comment dialogue-t-on avec un cadavre sourd ?), négociation ( est-il un partenaire avec qui on négocie quoi que soit?) assemblée (s’assemble-t-on avec un tas d’ossements quand on se prétend soi-même un vivant ?)…palais, institutions ( que pouvez-vous donc instituer avec lui qu’il ne soit capable de violer à tout moment quand ses intérêts sont en jeu, quand sa soif totalitaire le prend , s’empare de lui, le possède?)salles de fête, banquets ( repas de morts !), en quelque lieu que vous le rencontriez, si vous ne vous en allez pas, faites tout pour qu’il s’éloigne de vous, pour que vous n’ayez pas à le toucher.

Et, à vous qui portez des titres décernés par lui, qui occupez des postes de son invention, qui vous vêtez de costumes taillés et confectionnés par lui…qui même parfois vous bousculez pour être dans son entourage, qui vous vautrez dans le même fleuve boueux de l’abomination que lui….allez-vous attendre que l’on vous crie d’abord Hélou ! Hélou! ( Horreur ! Horreur !) avant de rejeter ces titres, de vous débarrasser de ces habits de mort qui puent la mort ? Êtes-vous si heureux de vous enterrer vous-mêmes sous des tombeaux blanchis comme dirait Jésus aux scribes et aux pharisiens ?

Il n’y a qu’une solution : ôtez d’abord le rejeton de Klatchaa, le cadavre de crocodile.
Vous qui attendez la vraie purification du Togo et non cette mascarade que nous a offerte un autre truc pour des espèces facilement crédules nommé HCRUN auquel aucun esprit réellement ouvert n’a jamais cru, ce belemgudu masqué ou poudré pour notre divertissement, vous qui attendez la vraie purification, le vrai recommencement, il faut d’abord dégager le cadavre de crocodile.
Même sous le masque, les traits du crime sont transparents sur le visage de cet homme ! Même parfumé, cet homme pue le crime ! Comment ne le voyez-vous pas? Comment ne le sentez-vous pas ?

Comment ne cherchez-vous pas de toutes vos forces à l’ôter de votre chemin ?

Sénouvo Agbota ZINSOU

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