Il faut être clair, sérieux et surtout avoir le courage de le marteler « Faure ». Le président du Togo,Faure Gnassingbé est un « bandit de grand chemin » au même titre que Pascal Bodjona et son cousin Bertin Agba. Tous les trois sont natifs de la (préfecture de la Kozah), donc kabyè. Et pour cause. Tous les trois « mousquetaires » ont fait leurs preuves de « délinquants professionnels » à différents niveaux dans le faux et d’usage de faux. Les preuves. Quand la famille Gnassingbé et toute l’Intelligentsia de Pya avaient mis leur boulimie financière sur les milliards du guide libyen Mouammar Kadhafi avec l‘acquisition de l’hôtel du 2 Février, s’était bien Faure qui chapeautait ce violent deal. Résultat, l’hôtel n’a été réfectionné et les milliards se sont évaporés dans la nature. Pis, les circuits où sont passés ces centaines de milliards ont été effacés comme la glace sous le soleil. Dans le même sillage, les milliards de prévente du pétrole dont à longuement parlé l’ex premier ministre Agbeyomé Kodjo (sans que personne au Togo ne le prenne au sérieux) est une boule qui colle aux talonnettes de Faure puis qu’il va devoir aussi s’expliquer un jour devant la justice togolaise: « Il n’est secret pour personne que c’est toi qui gère, l’immense fortune réelle ou supposée de ton père évaluée en plusieurs centaines milliards de francs CFA qu’il faudra bien justifier le moment venu. La gestion hasardeuse du patrimoine nationale, les commissions touchées sur le pétrole togolais dont l’extraction n’a pas encore commencé devront être élucidées en relation avec une dette extérieure chiffrée à plus de MILLE MILLIARDS de FRANCS CFA. » écrivait-il dans une lettre ouverte à Faure peu après que ce dernier ait fait trois coups d’Etat en 24 heures suite à la mort de son père en 2005. De l’autre côté, quand le puissant bandit malien de renommée internationale, Babani Sissoko avait besoin des bras togolais pour mener à bien ses réseaux d’escroquerie, la silhouette de Pascal Bodjona brillait de tous les feux (on y reviendra au Lynx). Quant à l’homme d’affaires Bertin Agba, son train de vie digne d’un « émir saoudien » pour quelques employés qu’il emploie dans les sociétés de gardiennage au Togo est anormal et reste très flou. Faut-il se rappeler que du vivant d’Eyadema, Bertin avait été déjà dans le « viseur » du patriarche pour son banditisme avancé ? Ici, nous nous retrouvons dans un duel de « délinquants » au sommet de l’Etat. À la différence que ; c’est Faure qui a, les arsenaux de guerre et les « gros bras » pour noyer les autres et les salir au gré de ses fantasmes. Mais quand on recoupe avec « l’œil de journaliste », on se rend bien compte que ; ce n’est pas pour montrer au monde entier que le Togo est une nation « polie », « propre » et respectueux des règles internationales dans les affaires d’escroquerie que le pouvoir à réactiver le dossier en allant chercher l’Emiratie Abass Al Youssef. Sinon, la dictature togolaise n’a jamais inquiété ses enfants qui «volent» mais ne rêvent jamais de prendre la place à ceux que, le bon Dieu a donné le sabre de diriger le Togo pour des siécles et des siècles. Le cas du ministre Hope Agbobli condamné à versé 800 millions à l’Etat et sous mandat d’arrêt international qui pavane et parle au nom du Togo à l’ambassade de Paris est un exemple parmi des milliers.
Ces millions de dollars qui menacent le pouvoir de Faure !
Si l’apparence montre qu’il lutte contre le grand banditisme, dans le fond, Faure est bien inquiet de voir 48 millions de dollars (environ 25 milliards de fcfca) dans les mains de deux « crapules » dont l’intelligence lui fait peur. Il sait que, depuis qu’il a mis son demi frère et député Kpatcha Gnassingbé en prison; qu’il marche sur des œufs dans son propre camp.
Ici, le souci premier du prince, est de savoir que d’autres « délinquants » comme lui, ont désormais dans les mains les mêmes milliards qui lui servent à corrompre des journalistes, intellectuels, officiers de l’armée, hommes politiques hexagonaux, réseaux maçonniques… pour garder son pouvoir. Quitte désormais à marcher sur le droit pour sauver ce qu’il peut encore sauver avant qu’il ne soit trop tard. C’est ce qu’il a fait en ordonnant d’arrêter un citoyen togolais un jour férié en violation flagrante de la loi togolaise. Surtout en faisant couper les lignes téléphoniques, bradant ainsi le reste des lois togolaises et le fonctionnement de la justice, on peut dire la suite du western va être décisif pour la survie politique de Faure.
Décidemment, le règne de Faure aura été le plus riche en « affaires d’Etat » depuis Sylvanus Olympio. Quant à l’émiratie Abass El Youssef, il va falloir qu’il dise quels sont les autres « délinquants » au sommet de l’Etat à avoir bénéficié de ses largesses… D’autant plus que Faure lui-même est depuis nu au Togo !
Taffa Biassi, Malika Igomzikpé Lynx.info