Les atrocités des groupes terroristes dans le NOSO ne connaissent pas de limites. Malgré les défaites cuisantes qu’ils encaissent, ces terroristes trouvent toujours un espace pour poursuivre leurs exactions contre la population. Et multiplier leurs crimes dans le but de semer la terreur. Le dernier épisode de ce feuilleton de barbarie a été perpétrée à Bangem. Et dévoilé le 19 Avril 2020 à travers une vidéo cachée qui a échappé au contrôle des Amba-terroristes.
Bangem, village rayé de Libialem
Le massacre de Bangem aurait eu lieu autour du 12 Avril. Les Amba-terroristes sous le commandement de Ayéké avaient attaqué et incendié ce village situé dans le Lebialem, Région du Sud-Ouest. Ils n’avaient pas épargné les plantations et les fermes avicoles traditionnelles. Bangem sous la fureur des hommes de Ayéké, n’était plus qu’un village fantôme. Sans âme humaine, ni vie animale et végétale. La vidéo montrant leurs atrocités, raconte. ‘Nous n’avons plus besoin de ce nom qu’on appelle Bangem dans ce pays. Voici Bangem, tout est par terre. Partout, les champs de plantains sont détruits. Nous ne voulons plus rien voir à Bangem. Toutes les maisons sont incendiées.’
Un extrait de ce film de terreur qui met évidence leurs crimes explique. ‘Nous avons découvert que même les civils ici étaient des terroristes. Nous avons donc décidé d’annuler ce nom de Bangem de Lebialem.’ Se réjouissant de leur sale besogne, ils disaient, « Tout est en cendres. Toutes les maisons de Bangem sont en feu. Même les bananiers plantains et de la volaille ne sont pas épargnés. Vous pouvez voir le feu partout.«
Assassinés les mains liées
Ces atrocités commises à Bangem ne sont pas un cas isolé. D’autres villages ont été pulvérisés durant de ce mois d’Avril—A l’instar du village Bakundu, carbonisé par le ‘Général’ Ikekou. Ou le village Bokosso réduit en cendres sous la furie de Spiritu. Le 16 Avril 2020, les terroristes de l’ADF sur instruction de Big Number, ont tué plus de 30 personnes dans le village de Kroukoue à Batibo. Puis kidnappé des enfants âgés de moins de 10 ans.
Tapang Ivo Tanku sur ABN TV qu’il utilise pour diffuser la propagande terroriste de l’ADF, a dénoncé un autre crime de masse. « Des civils les mains liées exécutés [le 21 Avril 2020]par les guerriers Bui. Les guerriers Bui sont commandé par Chris Anu dont le frère est le terroriste Film Marshal caché à Lebialem. » Ces terroristes nommés guerriers ont également tué 38 des terroristes de l’ADF en Janvier 2020.
Vidéo brute. Un appel à témoins
‘Où sont ceux qui disent toujours que le gouvernement Camerounais a brûlé les villages? Où sont-ils pour condamner ces atrocités des Ambazoniens qui brûlent village après village? Où êtes-vous? Vous avez fermé vos gueules? Ces questions sont posées par un traqueur des Amba-terroristes qui a réussi à dénicher et rendre public la vidéo incriminant les terroristes qui ont balayé Bangem de la carte du Lebialem. Une vidéo brute qui montre clairement les faces de ces monstres—Donc, identifiables.
Jugeant cette monstruosité insupportable, ce chasseur des Amba-terroristes interroge. ‘Où sont les soi-disant HRW?’ A ces organisations mafieuses, et se référant à cette vidéo sur les massacres de Bangem, il dit. « Je vous montre des évidences. Je vous montre des preuves pendant qu’ils sont en train de brûler les villages. Que ces gens viennent voir l’évidence. Ils ont incinéré un nombre incalculable de maison.’ A cette race de politiques et ONGs locales qui ont fait des jérémiades accusatrices un sermon, il placarde sur leurs museaux des faits. ‘Où sont les gens qui se plaignent toujours? Que ces gens viennent voir l’évidence.’ Ensuite, il les oriente là où ils ont l’habitude d’aller se plaindre. ‘Allez protester à la Maison Blanche.’ Mettant chacun face à la vérité, il interpelle les leaders du NOSO. ‘Je veux voir Cardinal Tumi. Ni John Fu Ndi, je veux vous voir les soi-disant leaders de la zone Anglophone faire entendre vos voies.’ Aux historiens du fil des jours, il a un mot. ‘Je veux vous entendre journalistes à l’intérieur du Cameroun. Ecrivez les articles pour condamner.’
Assassinés sur la place publique
Avant cet ‘Avril Noir,’ les Amba-terroristes à Vekovi dans la Région du Nord-Ouest avaient assassiné la sœur et l’époux du couple Faye, membres du RDPC, après leur avoir estoquée une rançon de FCFA 4 300 000. Ce même jour, sur la place publique de Vekovi, ils avaient demandé aux habitants de choisir entre le départ des Amba du village et l’exécution de Idrissou Ngum et son épouse Assana. Un jugement à la Ponce Pilate. La population apeurée opta pour l’exécution du couple Ngum.
Questions aux ONGs et journalistes
Human Rights Watch a-t-elle des images satellitaires de ces atrocité? Les a-t-elle communiquées à Equinox tv, Le Jour, Mutations, Le Messager, Emergence, Radio Balafon, qui ne reçoivent pas leur fil de rédaction des Ministères—disent-ils—? Mais des couloirs des représentations diplomatiques, des ONGs occidentales, et du directoire du MRC—ainsi dit? Les Camerounais attendent patiemment leurs dénonciations et des papiers sur ces attaques terroristes.
Les FDS doivent agir
En attendant, si les Forces de Défense et de Sécurité(FDS) n’interviennent pas avec vigueur comme les Forces Armées Tchadiennes(FAT) l’ont fait à Boma en début du mois d’Avril, les Régions du NOSO pourraient devenir le siège de grands malheurs. Il est donc à craindre que tous les villages de ces magnifiques Régions soient réduits en champs de ruines et ses populations tuées, déplacées, dépouillées. La grande excuse du respect des droits humains doit s’arrêter. Les FDS doivent agir. Nettoyer les poches de résistance terroriste et éliminer ces massacreurs tant Camerounais qu’étrangers.
C’est un devoir de souveraineté. Cette répression entrera dans le cadre de lutte contre le terrorisme intra-extra-frontalier et sera à la fois humanitaire, démocratique, et salvatrice.
Feumba Samen
