Gilbert Bawara : « Il s’agit désormais pour les uns et pour les autres de se concentrer sur la préparation de l’élection présidentielle » et de poursuivre : « La page des reformes n’est pas fermée»
À force de mentir sans jamais s’arrêter, on finit par se retrouver devant ses propres mensonges. Mieux, à force de vouloir faire de la fuite en avant un projet de société pour un pays qui peine à se relever, on finit par se faire petits dans ses propres souliers. Pèle- mêle, votre journal préféré à compiler des coups de gueule tordus où honnêtes (c’est selon le bout de la lorgnette où on se trouve) pour apprécier tous ceux qui ont fait du Togo leur chasse gardée, leur bien privé.
Gilbert Bawara : « Il s’agit désormais pour les uns et pour les autres de se concentrer sur la préparation de l’élection présidentielle » et de poursuivre : « La page dse reformes n’est pas fermée» .
Jean Kissi : « Il y a trop de contorsions au Togo, je ne vois pas d’élection sans les réformes. Je prends le courage de dire que même s’il faut que nous militions pour qu’on repousse les élections pour faire les réformes », a-t-il déclaré.
Pour le secrétaire exécutif de la Coalition Arc-en-ciel, seuls les réformes et le déverrouillage des institutions de la République peuvent permettre aux hommes et femmes « de qualité » qui sont dans l’opposition de s’exprimer. Puis au preux du CAR de continuer : « Nous avons besoin des deux tours de scrutin pour que ce monde puisse s’exprimer. Si nous n’avons pas les réformes et le déverrouillage des institutions, comment peut-on avoir la démocratie ? On diabolise tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans la candidature unique. La candidature unique ne fera pas le jeu de l’opposition si on ne peut pas avoir les deux tours de scrutin ».
Aboudou Assouma : L’Accord politique global est caduque aujourd’hui. Ce n’est pas le pouvoir qui l’enterre. Il est tout simplement caduque. De 2006 à ce jour, beaucoup de pas ont été franchis. Le Togo dispose aujourd’hui d’une Assemblée nationale pluraliste et plurielle qui doit jouer pleinement son rôle. Le contexte dans lequel l’APG avait été signé n’est plus le même aujourd’hui ; cela doit être clair pour tous les acteurs politiques.
Claude Améganvi :
« A quatre (4) mois d’une élection prévue pour février ou mars 2015, ce n’est pas maintenant qu’il faut le dire. Il fallait le dire au moment où des voix s’exprimaient dans le pays pour le réclamer. Elles se sont tu jusqu’à présent et pour se dédouaner, elles viennent parler maintenant, je suis désolé ». Au syndicaliste de continuer : « Je sais de quoi je parle parce que j’étais avec eux. Tout ce que nous avons proposé pour que la lutte se mène sur toute l’étendue du territoire pour arracher les réformes, les uns et les autres n’en ont pas voulu pour leurs intérêts »,
Nicolas Berlanga Martinez pour l’EU: « L’UE se propose d’aider les institutions publiques concernées pour étudier la transparence dans la liste des centres de recensement et des bureaux de vote, la publication des résultats par bureau de vote, la prolongation de la publication des listes électorales et les mécanismes de résolution des contentieux ». L’observateur avisé peut déjà sans même se faire violence de comprendre cette sortie ténébreuse et dépourvu de bon sens du « sorcier blanc » de l’UE appelé Nicolas Berlanga Martinez.
Que celui qui a les yeux regarde. Et que celui qui a les oreilles écoute. Lors de la toute première visite de Faure Gnassingbé comme chef d’Etat après qu’il ait calciné quatre cents têtes de ses concitoyens, (rapports des Nations-Unies) c’est en pleine civilisation bruxelloise, qu’Ingrid Awade son égérie avait lancé devant un public hébété et hilare acquis à leur cause : « Nous sommes partis pour trente ans de pouvoir. Cette fois-ci avec même la bénédiction de tous les hypocrites et voleurs en cols blancs de l’UE.
Taffa Biassi Lynx.info