Plus d’éthique, plus de pudeur, plus de raison. Tout déraisonne. Le civilisé, qui hier s’est ainsi prétendu depuis les thèses (racistes) de Lévy Bruhl et de Joseph Arthur de Gobineau, n’arrive plus à maîtriser ses pulsions bestiales qui le poussent à toujours aller plus loin qu’il ne lui est permis ou qu’il ne lui est possible de pratiquer.
Le débat sociopolitique en France, pour ne prendre que l’exemple de ce pays qui fait l’actualité sur la question des mœurs en terre de “démocratisation des pulsions sexuelles”, est suffisant et illustre clairement l’idée qu’il y a bien une majorité excentrique qui a choisi d’user de son pouvoir pour instaurer le diktat de l’immoralité à une société qui ne demande qu’à vivre dans un monde où la Norme des choses est encore possible.
Pourtant, la fameuse démocratie parlementaire vient de pencher du côté de l’injustice morale. Elle a fini par imposer au reste des hommes et des femmes, encore gouvernés par le scrupule, l’habitude de désormais voir s’amouracher des êtres de même nature sexuelle partout où bon leur semble. Et de surcroît, de prétendre valablement au marriage civil ou religieux tout en bénéficiant d’un feu vert quant à ce qui concerne la possibilité d’adoption d’enfants pour peu qu’ils en sentiraient le besoin.
La loi, c’est la loi, même quand elle se trompe de perspective, dirait-on. En tout cas, il faut bien craindre une chose. Telle que la démocratie nous aura été imposée, bientôt l’on nous recommandera aussi d’adopter les dérives morales que traverse l’Occident actuellement sous le fallacieux et sempiternel prétexte d’honorer les libertés individuelle et collective que résume l’expression passe-partout à savoir les “droits de l’Homme”.
Africains, soyez donc vigilents cette fois-ci. Heureusement que la grogne sociale observée en France ces derniers mois montre bien qu’il y a quelque chose qui flotte dans l’entreprise impopulaire du gouvernement de passer en force une loi contre nature. On est bien là en présence d’une “manoeuvre démocratique dictatoriale” en pleine cinquième République. Soit! N’est-on pas en mesure de penser, telle que la dépravation des moeurs l’ordonne en ce moment, que bientôt les adeptes de la pédérastie ou de la zoophilie, sous le couvert d’un certain droit à l’existence et à une certaine tendance « naturelle » à un type particulier de sexualité, nous obligeront à leur reconnaître également la légitimité de leur abomination ?
Man Bene