Quand on veut devenir président d’un pays ,on doit aussi être prêt á mourir pour ce pays.L’homme qui connait bien,le sulfureux Jean pierre Fabre parle de lui et de l’UFC qu’il a fait connaître au nord du Togo par son courage et sa petite pension d’administrateur retraité.Qu’il s’appelle Olympio ou Fabre plus loin Agbéyibo, ils ont leurs pieds joints dans les casseroles des fils de la Nation.Lisez dans ce coup de gueule la partie emmergée de Jean Pierre Fabre.
« M Fabre n’a pas déjà oublié, je crois, combien je me suis investi pour faire connaître et implanter l’UFC dans le Nord et principalement dans la région de la Kara. Se souvient-il des risques que j’ai dû prendre, à un moment où aucun chef de parti de l’opposition ne pouvait tenter la moindre incursion dans ce bled sans risquer pour sa vie ou celle de ses militants à cause de la terreur qu’entretenait à l’époque le colonel Ernest Gnassingbé dans toute la région septentrionale du pays. M. Fabre n’ignore non plus les sacrifices que j’ai dû consentir : les frais occasionnés par ces déplacements et les meetings que je tenais avec ceux qui acceptaient de m’accompagner (dont entre autres M. Palanga Marc). N’est-ce pas à ma charge ! Quelle contribution le parti m’apportait ? Aucune. Je n’ai que ma modique pension de fonctionnaire retraité !
Peut-être c’est le lieu de lui rappeler en passant, les hostilités que nous avons essuyées à Pagouda où lui et moi faisions partie de la délégation de l’UFC qui devait tenir une réunion de sensibilisation avec notre fédération ! Se rappelle-t-il la fougue avec la quelle le représentant du chef de canton et un groupe de miliciens du RPT étaient déterminés à nous empêcher de tenir notre réunion.- Une discussion s’engagea entre eux et nous, mais très rapidement l’intransigeance des miliciens monta d’un cran, le groupe voulut en venir aux mains et M. Fabre a fui pour regagner notre véhicule m’appelant avec insistance pour qu’on s’en aille. Ai-je obtempéré ? N’ai-je pas résisté aux menaces et finalement n’ai-je pas réussi à faire baisser la tension et nous avons réussi à tenir la réunion, le tout au prix du courage et de ma témérité, mais le pire pourrait m’arriver ! Ce jour là m’étais-je pas encore le père de Pascal Bodjona puisque s’est maintenant qu’il me découvre comme tel. Sans moi la délégation n’aurait pas échappé à la violence et la réunion n’aurait pas eu lieu. Quelques fois aussi il ne faut pas se plaindre d’être un parent d’un membre du parti adverse … Je crois que M. Fabre a lui aussi une mère qui est une militante du RPT dont il a bénéficié de la protection à un moment … »
Anicet Moutouari Lynx.info