Alexandre Dumas écrivait en son temps, qu’il y avait des bienfaits qu’on ne peut que payer par l’ingratitude. Depuis, c’est Pascal Akoussoulelou Bodjona qui paie de sa fidélité…et avec une humiliation déconcertante en plus !
Beaucoup avait prédit dont votre journal préféré sur la révolution de palais qui allait tôt ou tard rattraper les putschistes de 2005. Faure Gnassingbé l’a finalement fait ! Nous nous interrogeons sur le sens et la suite qu’il veut donner à son pouvoir décadent. Combien de ses amis, de ses « intimes », ceux-là qui ont clouté les Togolais en 2005 doivent subir ses coups de fouets pour qu’il s’en rende compte que, cela n’arrive pas que seulement aux autres ? Combien sont-ils, ces néophytes qui ont mis leur savoir-faire afin que Faure soit assis là où, il est assis ? De Kpatcha Gnassingbé (son demi-frère) en passant par Bertin Agba pour chuter sur Pascal Bodjona, le scénario semble être le même. On aide avec tout son savoir-faire et ensuite on subit les foudres du prince. Dans cet univers où Faure Gnassingbé est le seul maître à bord, le destin de ses amis peut basculer au gré de son vouloir, de ses humeurs. Certains jouant encore aux « dandys » avec à la clé les faveurs du prince et d’autres humiliés, trahis dans leur propre chair. Faure Gnassingbé semble être le premier des TOGOLAIS à avoir mieux appris les leçons de Nicolas Machiavel dans son livre le Prince. Et dans son tri, nous pouvons citer pêle-mêle la protection rapprochée de Ferdinand Tchamsi qui a pourtant calciné les coffres-forts du Réseau d’Entretien Routier (FER) sans être inquiété. Non seulement, il n’a pas été inquiété mais aussi, il représente le Togo aux Nations-Unies. Ambiance ! Le vieillot et indécrottable ministre de l’économie Adji Otteh Ayassor avait beau mentir dans un duel télévisé avec l’ex-premier ministre Agbéyomé Kodjo, qu’il laissera les « sorciers » du fisc calé le délinquant Ferdy Tchamsi le protégé de Faure par un audit. Patatras ! Le temps a finalement rattrapé le sorcier noir. Nous ajouterons à la liste le milliard soutiré par Payadouwa Boukpessi à la SOTOCO tout en prenant sur lui de déverser la dette sur un Kpatcha Gnassingbé. Aujourd’hui, l’homme se la coule douce, sable son champagne et peut même prétendre représenter le Togo dans ce qu’il appelle pompeusement groupe d’Amitié France-Togo. Où allons-nous avec ce banditisme au sommet de la république ? Nous citerons tous ces milliards de Mouammar Kadhafi pour la réfection de l’hôtel du 2 Février qui ont pris des destinations que seuls Gnassingbé et comparses connaissent les relais. Piller sans être inquiété est un sport national au Togo. Et pourtant, il suffisait d’une intelligence du prince qui nous ait né brutalement pour que, les Togolais ne suivent pas avec beaucoup de tristesse ce spectacle ou mieux ces spectacles lugubres qu’il nous sert depuis qu’il a capté le pouvoir en marchant sur plus de quatre cent ans têtes de ses concitoyens en 2005. En moins de 10 ans de règne il a exposé le Togo dans le ridicule tout en prenant sur lui d’occulter les vrais problèmes des Togolais comme le chômage, la corruption et la pauvreté qui a pratiquement fait leur lit dans la république.
Alexandre Dumas écrivait en son temps, qu’il y avait des bienfaits qu’on ne peut que payer par l’ingratitude. Depuis, c’est Pascal Akoussoulelou Bodjona qui paie de sa fidélité…et avec une humiliation déconcertante en plus !
Djima Matapari Lynx.info