L’homme est bien au lieu et à la place qu’il faut. Lui, c’est bien l’inénarrable Abdou Assouma, président de la Cour Constitutionnelle. Son rôle est de récidiver chaque cinq an dans les cancreries. Les Togolais ont encore dans la mémoire la marche de soutien que cet homme lige à gratifier à son parti UNIR quand la machine Tikpi Atchadam avait failli mettre fin à l’escroquerie démocratique au Togo un matin du 19 août 2017. Dans l’histoire des tropismes africains, le bandit n’est pas toujours celui qui vole la poule, la chèvre, le coq ….mais celui qui est assis sur des monticules de billets de banque qui ne l’appartiennent pas. Dans le cas du Togo, Aboudou assouma est un échantillon vivant ! Il est une sorte de bouclier juridique de Faure Gnassingbé. De père en fils, on a aimé ses services. Les Togolais que nous avions croisés pour connaître le vestibule dans lequel il serait né pour être si froussard, racontent qu’il serait « Djerman » ou encore d’ethnie « Sola » mais ayant grandi en pays kabyè. La vie d’Aboudou Assouma est à sa taille. Physique imposant. Cheveux gris, visage boursoufflé, lèvre inférieure balafrée de rouge par le trop d’alcool, l’homme suit son destin. Il faut la présence des Gnassingbé pour que, lui aussi s’assume en tant que juriste. Pour la quatrième fois, il a choisi croiser la volonté populaire contre une reconnaissance ubuesque du prince. Ainsi, il peut deviser. Le prince a son tour a pour rôle de répéter « Devant Dieu et devant le peuple Togolais, seul détenteur de la souveraineté populaire. Nous, Faure Essozimna Gnassingbé, élu Président de la République conformément aux lois de la République, jurons solennellement de respecter et de défendre la Constitution que le peuple togolais s’est librement donnée. De remplir loyalement les hautes fonctions que la nation nous a confiées. De ne nous laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine. De consacrer toutes nos forces à la promotion du développement, du bien commun, de la paix et de l’unité nationale. De préserver l’intégrité du territoire national. De nous conduire en tout en fidèle et loyale serviteur du peuple» On en veut encore.
Fini avec la démonstration du ridicule, le juriste croise le fer contre le fer. Il s’agit pour lui d’envoyer Mgr Fanoko Kpodzro, initiateur de la dynamique Agbéyomé Kodjo dans la géhenne. Une civière sera trouvé pour amener un prêtre du troisième âge devant un magistrat de toutes les façons qui sera à la botte : « Ce que nous disons fait loi. Le suffrage universel a donc décidé. Il n’y a plus personne pour s’y opposer. Si d’aventure, par mégarde ou étourderie, quelqu’un s’y oppose la force doit rester à la loi dans sa rigueur quel que soit l’âge de son auteur. La loi est égale pour tous. On ne peut pas se cacher derrière son âge pour défier l’autorité de la Loi. Même sur une civière, son auteur doit répondre de son acte devant la justice. Nous sommes dans un État de droit ». Ambiance !
Si on a vraiment gagné avec un score de 70,78%, on a pas besoin d’avoir la tremblote et de déverser dans des jérémiades aussi patentes que ridicules devant le peuple togolais !
Camus Ali
Un commentaire
Nous en serons mieux dans un très proche avenir…
Le mensonge se verra rattrapper dans sa course à la Usain Bolt..