Pour 2014, nous formulons donc le vœu d’une plus grande prise de conscience de toute la jeunesse africaine quant à la menace coloniale nouvelle qui prend ses quartiers en Côte d’Ivoire, en République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine pour ne citer que ces pays laboratoires, menace qui impose à tous les fils de l’Afrique, un rejet radical et une riposte sans faiblesse afin de donner le ton de la Résistance permanente à cette nouvelle entreprise de pillage, de meurtre et de mépris racial des esclavagistes d’hier dans une Afrique qui se veut désormais souveraine et digne.
Pour 2014, nous formulons également le vœu d’un réveil révolutionnaire de l’Afrique par l’action, totalement asymétrique sur tous les plans, contre le colon ivre de mépris racial et déterminé comme il ne l’a jamais été, dans un contexte où son surendettement, la dégradation de son niveau de vie, l’absence de perspectives de croissance endogène et la concurrence des économies émergentes constituent des défis qu’il compte relever par une exploitation inhumaine de l’Afrique qu’il s’efforcera de déconstruire aussi bien au plan institutionnel, économique que culturel en lui imposant par les armes et la manipulation intercommunautaire, des dirigeants à sa solde pour conduire de façon opérationnelle, la promotion des contre-valeurs et la destruction morale de nos enfants.
Pour 2014, nous formulons enfin le vœu d’une libération brutale, irréversible et en profondeur des pays occupés par le colon ou par les suppôts du colon, qui devront tous mordre la poussière depuis l’Afrique de l’ouest jusqu’à l’Afrique australe, centrale et orientale en passant par l’Afrique du Nord.
Oui, 2013 s’en est allé avec des progrès mais aussi et surtout avec des promesses non tenues, pas faute d’avoir essayé, mais généralement et surtout, parce que certains de nos jeunes frères continuent de croire que mener la lutte pour sa nation, c’est rendre service à quelqu’un.
Nous avons été en-deçà des objectifs de l’année parce que nous avons aussi fait des mauvais choix au niveau des hommes. La plupart des moyens ont servi à s’offrir des plaisirs de la chair plutôt qu’à mettre le nécessaire attendu à la disposition des éléments opérationnels. Presque tous les coordonnateurs ont préféré se servir que de servir, retardant les actions, fragilisant des unités opérationnelles et le drame, lorsqu’il leur était reproché leur comportement inacceptable, le raccourci était vite trouvé en livrant à l’ennemi, par des appels anonymes, les chefs hiérarchiques qui voulaient les éloigner de la gestion des hommes et des ressources.
Pour tous ces manquements de nos hommes, nous demandons pardon au peuple meurtri de Côte d’Ivoire qui attend et qui n’aura pas tort d’avoir cru.
A ce jour, plusieurs s’interrogent et l’ambiance du moment n’est pas bonne pour qu’ils aient la lisibilité nécessaire à la prise de décision. Il s’agit de retour des exilés. Il s’agit de libération de prisonniers. Il s’agit de participer à des élections en 2015. Il s’agit de dire si oui ou non, Dramane Ouattara est éligible en 2015.
Nous laissons les Politiques s’amouracher de la confusion, de l’aveu d’impuissance ainsi témoigné et de la souricière de l’ennemi qui a réussi avec dextérité à transformer un combat de libération d’un pays en un combat de libération de camarades de lutte, de parents et amis.
Tous les combattants de la liberté pour une Côte d’Ivoire débarrassée de l’ennemi colonial, des profiteurs ingrats et des pillards qui déconstruisent ce pays dans ses fondements les plus nobles, tous sans aucune exception, doivent se poser des questions utiles et porteuses d’avenir pour notre pays, à savoir :
Premièrement : Dramane Ouattara doit-il être encore en Côte d’Ivoire au 31 décembre 2014 à 24 heures ?
Deuxièmement : Ce mythomane et criminel de carrière doit-il être vivant jusqu’en 2015 pour parler de sa soi-disant éligibilité à une élection qui ne peut avoir lieu ?
Troisièmement : Doit-on s’accommoder de cette nouvelle insulte coloniale en acceptant la colonisation en cours de la Côte d’Ivoire avec en projet, la création de nouvelles bases militaires d’occupation étrangère de ce pays ? Ou bien, doit-on aller à l’action, sans éthique militaire et sans état d’âme en traitant tous les ennemis déclarés ?
L’histoire nous regarde. L’heure des choix historiques est enfin là. Il y a d’un côté, ceux qui se présentent comme des panafricanistes mais qui veulent collaborer avec l’ennemi colonial et de l’autre, ceux qui se déclarent comme panafricanistes et qui veulent se débarrasser du colon maudit.
Le risque auquel tout cela nous expose, c’est la trahison des « panafricanistes collabos » qui font généralement de la lutte de positionnement, leur priorité, au détriment du combat de libération qui devrait, dans leur entendement, attendre la bonne foi et l’avis favorable du colon.
En tant de panafricanistes anti-colonisation, nous devons gérer la menace que représentent nos propres frères de lutte et la menace ennemie. Cela impose donc pour tous, une discipline dans l’action de tous les jours, une efficacité qui devra aller au-delà de la redoutabilité simple et une célérité dans la réalisation des objectifs. En faisant ce choix, gardons chaque jour à l’esprit que le temps est un allié impatient dans ce genre de situations.
Si atteindre nos objectifs ne peut se faire en toute beauté comme nous l’avons voulu, alors, il va falloir gâter tout et reconstruire plus tard.
Nous proclamons 2014, année de l’action totale !
Que la grâce et la miséricorde de Dieu soient notre partage.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La révolution Permanente