Son histoire à lui seul est intimement liée à l’histoire du Togo au point qu’on est bien obligé de ne plus parler de ses « cancreries, de ses confusions » mais de son état avancé de démence. Et pourtant, l’homme n’en a cure d’être taxé ainsi ! On se rappelle qu’avant bien qu’il avance à pas de sénateur avec armes et bagages dans les bras de Faure, l’ex ministre de la Coopération Gilbert Bawara avait aussi diagnostiqué cet état d’amnésie avancé chez le plus « taré » des enfants de Sylvanus Olympio si nous reprenons le mot si cher au politologue Comi Toulabor. Mais de Gilchrist Olympio, on peut aussi retenir un cynisme proche des marchands d’esclaves qu’on dit l’arbre généalogique de sa famille serait proche. Alors qu’il n’est plus trouvable dans le XVIiem arrondissement, quartier bourgeois de Paris où il se vantait d’être voisin avec l’ancien président français Valérie Giscard d’Estaing, il s’est de nouveau trouvé un « petit » rôle au Togo. Et apparemment, tout semble être devenu pour lui un petit job au soir de sa vie.
Avec les sorties des grands jours, quand on voit les rares togolais qui sortent écouter l’homme, témoignent aussi de la perte de crédibilité qu’il jouit désormais au Togo. Pour beaucoup d’analystes, c’est la fin de la fin d’une époque. L’homme joue le dernier round de son long parcours politique ô combien parsemé de faux, de mensonges, de terrorisme, de mahlonnêté, et du manque de vision… Après avoir passé plus de cinquante ans à provoquer le régime alors qu’il avait son propre agenda, Faure a finalement réussi à le ramener à la maison. Des recoupements du Lynx font état de deux fils de la nation qui ont les mêmes conseillers économiques, des fortunes qui frisent l’indécence, le grand banditisme d’Etat, les mêmes réseaux mondains de la finance. A la fin, ce qui les oppose est moindre que ce qui réunit. Il fallait alors choisir entre continuer par se tirer les balles dans le pied ou livrer les Togolais.
Gilchrist Olympio n’a pas réfléchit deux fois pour se jeter dans cette affaire. Sa fille court dans les bras de l’enfant du richissime et homme d’affaires togolais Hilaire Locoh-Donou. Ce dernier est un des meilleurs ami de Faure. L’ami de mon ami est mon ami, c’est connu. De deux milliards, on fini par ajouté un autre milliard et la bombance des affaires peut commencer. On se rappelle comme hier, du « coup d’Abuja » en 2005. Alors qu’il venait de prendre sa « Malette » des mains d’Obasandjo quand les Togolais tombaient encore sous les balles, c’est dans l’avion de retour vers Lomé que Faure et apparatchiks sablaient le champagne et jubilaient en chantant en chœur : « On a eu sa peau ». La suite, on la connait. Gilchrist va même quitter le champ politique pour devenir un curieux personnage avec des histoires montées de toutes pièces sur son cou qui serait cassé et que la minerve coller serait la preuve. Ses jambes qui ne tiennent plus droit depuis qu’il s’est écroulé dans les escaliers de sa fille à New-York. La fin aussi de ce tintamarre, un grand pipeau. D’autant plus qu’en politique on peut inventer le hasard, le vieillot ne se gênait même plus de mentir comme un arracheur de dents.
Gilchrist Olympio : Le patriarche du pardon dans les habits de l’apôtre Paul !
Alors qu’il a passé toute sa vie à envoyer les enfants d’autrui et des pères de famille sur les braises ardentes de la dictature de Gnassingbé père, il est revenu lui-même se dédire en déclarant que le temps des bruits de bottes étaient définitivement révolu. Alors pourquoi avoir déclenché une révolution quand on sait qu’au finish elle ne donnera rien, si ce n’est des tombeaux ? Alors avec son bâton de pèlerin, c’est un Gilchrist haut en couleurs qui divulgue et diffuse désormais dans le tout Togo les paroles de l’apôtre Paul. Donc, si on comprend bien l’enfant le plus taré de Sylvanus, tous les morts de Soudou peuvent encore avec leurs familles pardonner à ceux qui ont pris soins d’effacer la vie de leurs fils et parents. C’est même devenu son leitmotiv de se balader à sa guise dans les hameaux et lancer des conneries, qu’on est bien obligé de lui demander si le Dr Marc Atidepé mérite bien cette ingratitude. On est bien obligé de lui demander si les morts du 23 septembre 1986 méritaient cette fin fatale ? Pis, c’est un Gilchrist désormais en phase avec ses ennemis d’hier comme il les appelle qui enchaine les mots : «Je suis venu ici pour consolider la paix et la fraternité. Nous faisons tous des efforts dans ce sens, nous même, et nos adversaires d’hier car notre pays, nous devons le construire ensemble ». Oui la paix ! Cette paix selon Gilchrist qu’on acquiert après avoir fait tuer les autres pour rien ! Il ne restait qu’à son trublion Homawoo d’enchainer les injures : Les « voyous de la République » qui ont décidé de « parler aux sirènes » de la mer chaque samedi. Une adresse particulière aux voyous qui ont refusé la conspiration contre le peuple en 2010… alors à Jean-Pierre Fabre et a ses petits amis ?
Le ministre Diabacté Brim vient fermer le couvercle de la journée : « Je suis le ministre de l’enseignement technique, je vous promets un lycée technique dans cette ville si l’UFC gagne les prochaine élections législatives ». Comme quoi, si l’UFC n’a pas un député dans la ville, personne ne doit aussi s’attendre à la construction d’un lycée. Ambiance. C’est ça faire la politique selon l’UFC. Tant qu’il n’y aura pas de patriotes pour mettre la main sur ces « cancres » de la république et les enfermer pour toujours dans des prisons, chers Togolais, croyez-nous au Lynx, nous tournerons en rond dans ce pays !
Djima Matapari Lynx.info