Dernière heure : Confusion à Bamako

0

Des combats intenses opposent depuis lundi après-midi les commandos parachutistes de l’armée malienne aux forces fidèles à la junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali depuis le 22 mars dernier.

Des témoins affirment aussi avoir entendus des tirs nourris à Kati, la ville garnison située sur les hauteurs de la capitale malienne et où siègent les putschistes regroupés au sein de la Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat (CNRDRE).

Pour l’instant, des informations contradictoires circulent. Mais, aux dernières nouvelles, si la junte contrôle l’Office de la radiotélévision du Mali (ORTM), les parachutistes auraient pris le contrôle de l’aéroport international de Bamako-Sénou. Et pourtant, le week-end dernier, le CNRDRE y avait déployé près de 200 éléments afin d’empêcher le débarquement du contingent que la CEDEAO projetait d’envoyer au Mali pour sécuriser les institutions de la transition conformément aux recommandations du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO réunis le 26 Avril 2012.

Selon certaines sources militaires, les affrontements ont commencé quand la junte militaire a voulu arrête le commandant du Camp Para de Djicoroni-Para, un quartier populaire de la capitale malienne située sur la route reliant le Mali à la République de la Guinée-Conakry. Il s’agit du colonel Adbine Guindo. Ce dernier est considéré comme l’un des rares soutiens du président déchu, Amadou Toumani Touré en exil à Dakar (Sénégal). Dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, c’est ce vaillant officier qui avait réussi à exfiltrer ATT du Palais présidentiel sous les tirs nourris des putschistes.

A cette heure précise, presque tous les Bamakois sont terrés chez eux en attendant que l’orage passe.

Xinhua  

Partager

Laisser une réponse