La Chine rejette le projet de Trump de «prise de contrôle» de Gaza et de déplacement de millions de Palestiniens [Par Berk Kutay Gokmen]

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Pékin «a toujours pensé que «les Palestiniens gouvernant la Palestine» était le principe fondamental de la gouvernance d’après-guerre à Gaza», déclare le ministère des Affaires étrangères.

La Chine a rejeté, mercredi, les propos du président américain Donald Trump concernant la «prise de contrôle» de la bande de Gaza, affirmant qu’elle s’opposait au déplacement forcé des Palestiniens vers les pays voisins, ont rapporté les médias d’État.

Pékin «a toujours pensé que «les Palestiniens gouvernant la Palestine» était le principe fondamental de la gouvernance d’après-guerre à Gaza», a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

«Nous nous opposons au déplacement forcé et à la relocalisation de la population de Gaza», a souligné Lin Jian, rejetant les plans controversés de Trump pour prendre le contrôle de l’enclave palestinienne assiégée.

Cette réaction de Pékin intervient peu après que Trump a annoncé l’intention des États-Unis de «prendre le contrôle» de la bande de Gaza et de «la développer» après avoir relocalisé les Palestiniens dans les pays voisins.

Trump a tenu ces propos lors d’une conférence de presse conjointe à Washington avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, en visite aux États-Unis.

«Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza», a-t-il déclaré, ajoutant : «Nous allons la développer, créer des milliers et des milliers d’emplois, et ce sera quelque chose dont tout le Moyen-Orient pourra s’enorgueillir».

Trump n’a pas fourni de détails sur la manière dont les États-Unis mettraient en œuvre le plan de relocalisation.

Pour sa part, le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré qu’il espérait que «toutes les parties concernées profiteraient du cessez-le-feu à Gaza et de la gouvernance d’après-guerre pour remettre la question palestinienne sur la bonne voie, celle d’un règlement politique fondé sur la «solution à deux États», afin d’instaurer une paix durable au Moyen-Orient».

source : Agence Anadolu

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