Le processus électoral visant à élire un nouveau président en Roumanie a été brutalement interrompu. Le président sortant ayant effectué deux mandats ne pouvait pas se représenter et un premier tour a été organisé pour permettre au peuple roumain de choisir son successeur. Seuls les deux candidats arrivés en tête au premier tour, peuvent se maintenir pour le second.
Celui-ci devait se dérouler dimanche 8 décembre. À la surprise générale Calin Georgescu qui n’était soutenu par aucun parti est arrivé en tête. Après avoir validé ce premier tour, la Cour constitutionnelle a brusquement décidé pour des raisons obscures, d’interrompre l’ensemble du processus électoral. Une nouvelle élection devrait être organisée.
Ce coup de force est un véritable coup d’État et a même été condamné par la candidate, du parti pro européen qualifiée pour le deuxième tour.
Nous avons demandé à Modeste Schwartz qui connaît particulièrement bien la question roumaine de nous éclairer sur cet évènement hors norme.
source : Vu du Droit