La France a pris acte de la décision du Tchad de dénoncer l’accord de défense signé entre les deux pays.
Le gouvernement français a pris acte de la décision du Tchad de dénoncer l’accord de défense qui lie les deux pays. Révisé en 2019, cet accord militaire n’est plus désormais applicable après la dénonciation par une des deux parties. Conséquence, plus d’un millier de soldats français stationnés au Tchad doivent désormais plier bagages et rejoindre Paris.
Près de 24h après la décision des autorités tchadiennes, le gouvernement français a officiellement réagi. Par la voix du porte-parole de son ministère des affaires étrangères, la France «prend acte» de la dénonciation de l’accord de défense par le Tchad, mais «entend poursuivre le dialogue» avec Ndjamena.
«La France a entamé depuis près de deux ans une réflexion et un dialogue avec ses partenaires sur la reconfiguration de ses dispositifs militaires en Afrique», a rappelé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «Dans ce cadre, un dialogue étroit est mené avec les autorités tchadiennes, qui ont fait part de leur souhait de voir évoluer le partenariat de sécurité et défense», a-t-il ajouté.
À Paris, la décision du gouvernement tchadien est une surprise. Elle est survenue juste après la visite du Tchad du ministre français des affaires étrangères. Avec cette dénonciation, la France perd encore du terrain en Afrique et notamment au Sahel. L’armée française avait été chassée du Niger, Mali et du Burkina Faso.
source : Actu Cameroun