Par la Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Réunis dans la capitale nigérienne pour le premier sommet de l’Alliance des États du Sahel, les chefs d’État du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le colonel Assimi Goïta et du Niger, le général Abdourahamane Tchiani ont adopté le traité portant création de la Confédération «Alliance des États du Sahel (AES)» dotée d’instruments juridiques.
Les travaux de la rencontre au sommet des États de l’AES tenue ce samedi ont abouti à des décisions importantes pour la marche de l’Alliance des États du Sahel. La déclaration de Niamey confère à l’AES le statut de confédération régie par des textes dont la teneur a été livrée aux participants à la fin de la rencontre.
Cette confédération est fondée sur des principes comme le respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale des États, la non-agression entre les États confédérés, l’interdiction de toute mesure coercitive, la solidarité, la sauvegarde et la défense des intérêts des populations de l’espace confédéré.
En signant le Traité portant création de la Confédération «Alliance des États du Sahel», le règlement intérieur du collège des chefs d’État, le communiqué final et la Déclaration de Niamey, les chefs d’État réaffirment leur détermination à accélérer la dynamique enclenchée, avec le soutien des peuples de l’AES afin de vaincre l’adversité sous toutes ses formes et amorcer la paix et le développement économique.
Cette étape marque un tournant décisif de la vie de l’AES en tant que confédération en lui conférant un statut juridique fort, et une valeur politique incontestée comme sources d’inspiration et d’action du peuple du Sahel.
L’existence de liens historiques, géographiques et culturels, la soif d’une souveraineté totale, la nécessité d’une mutualisation des efforts et des actions au regard des expériences vécues, la volonté de promouvoir les droits des peuples et le développement économique de l’espace ont constitué les ferments des textes produits au cours de ce sommet.
En plus des questions de sécurité et de défense, la coordination de l’action diplomatique et de développement, occupe désormais une place de choix au sein de la Confédération AES.
Une des décisions à la clôture de cette rencontre tripartite historique des trois pays, a été la mise en place d’une présidence annuelle tournante de la Confédération AES, qui est assurée par le Mali.
source : Présidence du Faso via Soleil Verseau