Dans quel pays vivons nous ? Et quel pays voulons-nous laisser aux générations futures ? Tertio. Qui a dit aux « vilains bandits » d’UNIR qui régentent la nation togolaise qu’ils ne vireront pas un jour dans l’opposition ? Cuatro. Une fois dans l’opposition, faut-il leur rendre cette souffrance qu’ils ont fait endurer aux autres partis de l’opposition depuis cinquante-trois ans du tac au tac ? Moult questions. Une seule réponse : avoir le courage de les affronter un matin et du coup, nettoyer les écuries d’Augias.
Pendant que, les autres partis de l’opposition continuent à harceler le pouvoir sur une fausse victoire, Mohamed Tchassona, ce tem aux allures perverses trempées d’une volonté manifeste de miser sur la caution présidentielle et en retour gagner doublement suit son petit chemin. Cela s’appelle, voler la république, maximiser un pari malhonnête sur le dos du contribuable. La stratégie est simple. On dépose vingt millions de caution toutes les fois qu’il y a une élection présidentielle. L’Etat vous assure 42 millions. Parfois plus et au gré de la situation politique du moment et du profil du candidat. L’opposant dont le parti se compose de sa femme, ses amis, sa famille et loin son village s’arrange pour faire une campagne de moins de cinq millions. Au finish, il gagne haut les mains une bagatelle somme de 20 millions de Franc CFA. C’est ce que les Togolais appellent le business électoral. De tous les candidats, Tchassona a été le seul à n’avoir pratiquement pas fait campagne. C’est dans la dernière semaine que les Togolais ont vu le Tem avec un cortège de dix personnes. Un fonctionnaire Togolais (cadre A1) a besoin de toute une vie de labeur pour économiser ce que, Mohamed Tchassona gagne en l’espace de deux mois tous les cinq ans. Le banditisme a atteint des proportions que déjà, en 2015, Gerry Taama avait eu l’idée d’en essayer. 72 millions de Franc CFA avaient fini par chuter dans ses petits pantalons. Au demeurant, du haut de ses vestes, on ne remarque pas que, sa vie a tellement changé que ça. Même avec le titre de «Môsieur» le député en plus ! Biens mal acquis ne profitent jamais. Dans une république bananière, ce sont les feuilles de bananes jaunies par l’escroquerie qui font la politique pas la tige qui donne la banane. Depuis la fin des élections de février 2020 qui a terni complètement l’image de Faure Gnassingbé dans la sous-région, Mohamed Tchassona aura été le seul qui n’a pas trop critiqué la victoire aux forceps du prince. Au Togo, c’est payant être fourbe !
Le tem a eu l’intelligence de se murer dans un silence déroutant, dégoutant, abject. Il avait ses petits calculs. La semaine dernière, il a été appelé à passer au guichet. L’attendent, 42 millions en billets neufs et craquants en ce temps de Convid 19. Quelle femme tem ne s’écroulera-t-elle pas sous ses pieds pour un ultime mariage ? Vous avez dit voleur à col blanc ? Mohamed Tchassonna en est bien un échantillon vivant au Togo !
Djima Matapari
Lynx.info