Deux anciens premiers, une seule adresse pour la recherche de leurs corps : Paris. Dans des nations civilisées, une honte ! Au Togo et ailleurs en Afrique une norme. Construire un centre de santé est devenu banal en Afrique au point qu’on peut sincèrement en tant que Togolais se poser des questions légitimes. Quelle mort est-elle réservée aux autres togolais qui n’ont ni appartement et encore moins argent pour des soins médicaux afin de se faire traiter à Paris ? Même en plein confinement, les Ivoiriens aussi ont intelligemment mis leur premier ministre Amadou Gon Coulibaly sur une civière. Destination : Paris. Le ridicule ne tue plus sous les tropiques. Soixante ans après les indépendances, il n’y a ni hôpitaux moins encore de polycliniques. Le matériel médical est rudimentaire. Ici, on se bat pour devenir premiers ministres ou ministres à des fins purement privée. La carrière prime sur le bien-être des concitoyens. Des docteurs finissent ridicules au soir de leur vie. Les plus chanceux, se reconvertissent dans d’autres secteurs pour survivre.
Edem Kodjo a été plusieurs fois ministres au Togo. Il deviendra secrétaire de la défunte OUA puis deux fois premiers ministres. Dans son cahier de charge il n’y avait pas une ligne pour la construction d’un hôpital pour le bien des Togolais. Idem pour Yaovi Agboyibo qui est venu un peu «laver» en 2005 le pouvoir de Faure Gnassingbé. Plus préoccupé à compiler les papiers sur un accord bidon (APG) jamais respecté, il partira de la primature comme il était arrivée.
Après soixante ans d’indépendance, il faut que, la jeunesse togolaise reparte sur des bases saines. Avec aussi des hommes qui ont un grand regard sur la pauvreté de leurs peuples. Edem Kodjo était un «énarque carriériste». Apollinaire Madjé Agboyibo l’était moins. Mais au final, lui aussi n’aura pas été constant dans la lutte pour un Togo meilleur…..Paix à leurs âmes !
Camus Ali
Lynx.info