Au Togo, le « petit gros » du parti UNIR cite des opposants félons sans les nommer ! [ Par Camus Ali]

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A chaque pays son petit gros. En Côte d’ivoire il y a un certain Guillaume Soro. Au Togo, Christophe Tchao, le porteur de valise des Gnassingbé désormais président du groupe parlementaire UNIR serait notre « petit gros national ». Dénominateur commun des deux gros de l’Afrique de l’ouest : rendre possible ce qui est impossible. Leur capacité à faire gicler le sang et à sonner l’hallali des lendemains brumeux sont leurs points finaux. En Côte d’Ivoire, Guillaume Soro s’est allié avec quelques soudards recrutés sur la base ethnique et la France. Il a mis le pays à feu et à sang puis de concert avec Alassane Ouattara et la métropole, envoyé Laurent Gbagbo à la Haye. Au Togo, le nôtre, notre « petit gros » nous a averti dans une énième de ses sorties dont il a le secret : « Nous brûlerons ensemble ». Comme pour dire, à Unir, ils sont assis sur une poudrière. C’est du haut de ces cinquante kilos au micro de notre confrère de Radio Victoire qu’il informe au monde entier que, les lignes seraient en train de bouger. Pêle-mêle il balance les phrases selon lesquelles un certain nombre d’opposant serait désormais favorable à un référendum. Du coup, ces opposants ne seraient plus opposés au départ de Faure Gnassingbé. Le piège ici est que, à UNIR, ils savent qu’élection au Togo veut dire victoire automatique de Faure Gnassingbé. Sauf que, le peuple togolais a compris sinon bien compris le jeu. Le hic, « le petit gros » togolais ne cite pas les opposants félons. S’agiraient-ils d’Agbeyomé Kodjo, de Gerry Taama de Tchassona Mohammed ? Les derniers hurbelulu de la tragédie togolaise ont pour noms ces trois bandits. Ajoutés le Pr Aimé Gogué et Jean-Pierre Fabre qui savent dire une chose et faire contraire, le peuple togolais se doit de bien regarder sur chaque visage de ces brebis d’opposants. De quels opoosants félons parle le « petit gros » ? Si du haut de ces cinquante kilos les lignes seraient en train de bouger, il est claire qu’elles bougeront cette fois-ci dans le sens de la débandade collective des ennemis de la république.

Faure Gnassingbé a beau secouer la terre et faire gicler du sang, rien ne serait plus comme avant. On se demande qui va-t-il encore diriger quand son pouvoir est depuis par terre sinon au bas du bas fond ?

Camus Ali

Lynx.info

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