La brutalité policière sur les leaders du Front du Refus de la constitution-monarchique de Ouattara, bien que inacceptable n’est pas inquiétante. Ce genre d’incident n’est pas nouveau. Si Ouattara et Hamed Bakayoko avait agi autrement. Laisser la manifestation aller jusqu’à son terme, des personnes normales se devaient de s’interroger. Cette barbarie et le silence des occidentaux à un avantage. Rassurer l’Ivoirien qu’il est seul face à ses problèmes et maître de son destin.
Le Front du Refus doit connaitre son statut. Il n’est pas cette opposition fantoche taillée sur mesure en Ukraine, en Russie, en Syrie, en Libye, au Burundi, en RDC, en RCA, au Gabon…pour une contestation sponsorisée et soutenue par Open Society, NDI, et les ambassades occidentales qui y infiltrent des éléments commis à déstabiliser les régimes insoumis. Aboudrahamane Sangaré le sait. C’est pourquoi dès sa libération après quelques moments de détentions, il a immédiatement appelé à poursuivre le mouvement de contestation.
Tenir la rue en ébullition jusqu’au 30 Octobre devient un devoir citoyen et patriotique. Et l’Ivoirien est capable d’agir par lui-même dans ce sens comme Gbagbo qui a “marché…et laisse des traces.” Il revient aux Ivoiriens de suivre son tracé dans cette phase ultime de la libération de la Côte d’Ivoire. Ils ont à peine une semaine pour agir, maintenant que les partis politiques de l’opposition, la société civile, les syndicats, et même des élus, sont enfin convaincus que leur pays leur échappe avec la constitution-monarchique de Ouattara.
Assez fait preuve de tolérance. C’est maintenant ou jamais qu’il faut poser des actes pour arrêter cette mascarade monarchique. Mourir en action ou continuer à mourir à petit feu. La population affamée que Ouattara a créée, terrorisée, séquestrée dans une prison à ciel ouvert, n’a qu’une option…Crier sa colère qui n’est plus compartimentée…puis briser ses jougs.
Le mot d’ordre? Rester dans la rue et bloquer le referendum.
Dr Feumba Samen
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