Depuis, la Libye, ce pays riche en pétrole, glisse vers le chaos et sombre de plus en plus dans une guerre civile
Il fallait quand même oser ! Ils arrivent, ils cassent tout, mais ce sont les libyens qui ont mal géré les débris restants. N’en étant pas à une falsification près, ils vont jusqu’à prétendre que c’est l’ONU qui leur a donné la mission de faire ce qu’ils ont fait. Encore un peu et ils diront que c’est à l’appel de Kadhafi lui-même.
Après les six mois de bombardement par l’Otan en 2011, la Libye glisse vers le chaos et sombre dans une guerre civile entre diverses factions islamistes et milices rivales qui se disputent le pouvoir.
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a nié mercredi toute responsabilité de l’Alliance pour l’actuelle situation désastreuse en Libye.
« L’opération de l’Otan en Libye (mars-octobre 2011, ndlr) avait le mandat très précis du Conseil de sécurité des Nations Unies de protéger la population civile, et nous l’avons fait. L’Alliance n’a rien à voir avec l’évolution ultérieure de la situation. D’autres organisations internationales doivent en répondre », a déclaré M.Stoltenberg à son arrivée pour une réunion informelle des ministres européens de la Défense à Riga, capitale lettone.
Il a toutefois reconnu que la Libye continuait de sombrer dans le chaos, et qu’un soutien de l’Onu pourrait être nécessaire.
Or, nombreux sont ces analystes internationaux qui estiment que l’actuelle situation désastreuse en Libye est le résultat de cette aventure meurtrière qu’a été la guerre menée par l’Otan dans ce pays en 2011 et dont l’objectif était en fait de chasser le régime du colonel Mouammar Kadhafi. On assiste aux conséquences des six mois de bombardement du pays par l’Otan.
Depuis, la Libye, ce pays riche en pétrole, glisse vers le chaos et sombre de plus en plus dans une guerre civile entre diverses factions islamistes et milices rivales qui se disputent le pouvoir. Par ailleurs, la radicalisation de groupes islamistes crée la possibilité que de vastes zones de la Libye ne deviennent des satellites du groupe djihadiste Etat islamique (EI).
A présent, le gouvernement libyen reconnu par l’ONU perd la guerre contre les nombreux groupes tribaux et rebelles qui ont envahi le pays. Ce gouvernement ne se trouve même pas à Tripoli, mais à plus de 1.500 km à l’est, dans le port de Tobrouk. Le cabinet des ministres et le parlement ont dû fuir la capitale après que celle-ci a été prise par l’organisation islamiste « Aube de la Libye ». Les islamistes ont créé à Tripoli leurs propres gouvernement et parlement.
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