End of the game pour Gabriel Améyi à la Fédération Togolaise de Football !

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 Il avait manœuvré pour bouter Rock Gnassingbé de la tête de la fédération. A l’époque, on croyait qu’il venait en messie. On s’est trompé.

A l’heure qu’il est au Togo, il doit regretter d’avoir dirigé la Fédération Togolaise de Football pendant quatre ans et ce, entouré des mêmes vautours. Au fait, Gabriel Améyi puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a qu’à s’en prendre à lui-même. Outre sa mauvaise gestion des fonds vue et disqualifiée par la FIFA, Gabriel Améyi a commis l’erreur fatale de nommer la consœur Yvette Klussey au poste de secrétaire générale de la fédération. Une erreur qui l’a suivi jusqu’à la fin de son mandat le 10 novembre dernier. Franchement, c’est elle qui a enfoncé davantage l’équipe dirigeante dans la merde. Primo, elle est nulle en procédures administratives et une telle tare ne pardonne pas au poste de secrétariat général. La plupart des courriers envoyés à la FTF depuis l’extérieur et même à l’intérieur n’ont pas de réponses. Ce qui pénalise la fédération sur bien de plans. Yvette Klussey est affairée sur d’autres chantiers que de répondre à ces courriers pourtant importants. Ce n’est pas fini. Lors des missions de l’équipe nationale les Eperviers à l’extérieur, la SG personnelle de Gabriel Améyi étale toute sa classe d’acrobate en gestion administrative. « Elle n’envoie les documents administratifs au ministère qu’à deux ou trois jours du départ de l’équipe alors qu’il faut normalement une semaine avant », souffle un confrère de la place. A croire qu’elle est venue à la fédé pour autre chose. Secundo, elle est arrogante et s’adresse aux présidents et autres dirigeants de clubs comme elle le ferait devant ses boys de course. Tout le monde sait où commence et finit l’arrogance d’une femme. Pour la petite histoire, l’on serait dans un pays où le machisme bat son plein que cette Yvette Klussey aurait été mise à sa place depuis ou traitée comme il se doit y compris celui sur qui elle compte pour afficher son arrogance à la limite de l’impolitesse. Heureusement pour elle que nous sommes dans un pays où les uns et les autres sont tolérants et vont jusqu’à accepter qu’une femme leur parle comme elle veut au nom d’une supposée protection. Nous aurions aimé que dame Yvette Klussey affiche son arrogance face aux barbus de Boko Haram ou aux Shebabs de la Somalie. Passons.

Le 06 décembre, après demain donc, la FTF sera en congrès extraordinaire en vue de l’adoption du code électoral et de l’élection des membres des commissions électorale et de Recours en matière électorale. Nous apprenons aussi qu’une mission de la FIFA est attendue à Lomé à la demande du gouvernement. Mais en attendant ce congrès extraordinaire, le ton est monté depuis dans le milieu. Des voix se sont élevées qui pour invectiver et qui pour dénoncer la gestion Gabriel Améyi. La dernière journée du championnat national de première division a été boycottée par certains clubs. Ce qui a poussé Gabriel Améyi à traiter de voyous les responsables de ces clubs ayant opté pour le boycott. Alors que lui-même à travers ses comportements n’est pas différent d’un voyou. Ceci nous amène à souligner des points importants pour la survie du football au Togo. Le gouvernement doit siffler la fin de la pagaille, reprendre les choses en mains et redonner espoir à la jeunesse. Gabriel Améyi qui, d’après des sources dignes de foi, prépare un autre coup est disqualifié pour organiser les élections à la FTF. A cet effet, il faudrait une commission électorale indépendante. « Il avait manœuvré pour bouter Rock Gnassingbé de la tête de la fédération. A l’époque, on croyait qu’il venait en messie. On s’est trompé. L’homme est pire que celui qu’il a combattu hier (Rock, Ndlr). Gabriel Améyi accusait le président Rock Gnassingbé de gestion solitaire mais la sienne ressemble au gangstérisme. Pas de réunion du bureau. A chaque fois, il est injoignable et pour arriver à connaître sa position, il faut se référer à sa secrétaire générale », confie un membre du bureau sous couvert de l’anonymat. Ceci étant, si les autorités laissent faire, elles ne pourront que constater les dégâts. Ce qui est sûr, c’est que le président du club Maranatha de Fiokpo Gabriel Améyi est déjà vomi dans le milieu que le laisser rempiler serait suicidaire. Ce dont nous sommes sûr au moins, est que même si Gabriel Améyi est réélu à 200%, il n’aura aucun répit lors de son deuxième mandat. Dans ces conditions, que faire pour que le ballon roule au grand bonheur de la jeunesse togolaise ?

Taffa Bassi Lynx.info

 

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